Coup d’Etat raté en RDC : « C’était un garçon innocent », la mère de Marcel Malanga brise le silence

Au lendemain de la tentative de coup d’État contre le gouvernement du président Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo, une vague d’angoisse a déferlé sur les familles des personnes impliquées. Parmi elles, Britney Sawyer, la mère de Marcel Malanga, s’est exprimée sur les réseaux sociaux pour défendre l’implication présumée de son fils dans les attaques.

Marcel Malanga, un jeune homme de 21 ans surnommé « WARCEL » en ligne, aurait quitté les États-Unis avec son père, Christian Malanga, pour participer à la tentative de coup d’État ratée du 19 mai. Christian Malanga, chef d’un petit parti d’opposition en RDC, a été tué lors de l’attaque du Palais de la Nation et de la résidence de Vital Kamerhe.

Britney Sawyer défend la manipulation présumée de son fils Marcel Malanga

Dans un message bouleversant, Britney Sawyer a pris la défense de son fils, le décrivant comme une victime innocente manipulée par son père. « C’était un garçon innocent qui suivait son père. Dieu prendra soin de toi« , a-t-elle écrit. Elle a exprimé sa colère et son chagrin d’avoir assisté à la manipulation présumée de son fils.

La tentative de coup d’État ratée, lancée aux premières heures du 19 mai par un groupe composé de membres de la diaspora congolaise et d’autres assaillants, visait à envahir les principaux bâtiments gouvernementaux. Cependant, les forces de sécurité congolaises sont rapidement intervenues, neutralisant l’attaque et appréhendant plusieurs individus, dont Marcel Malanga.

La présence en ligne de Marcel, qui montre souvent des armes à feu et des références à la guerre, a soulevé des questions sur l’étendue de son implication et l’influence des idéologies de son père. Sa sœur, Christine Malanga, a également fait part de son chagrin sur les médias sociaux, exprimant sa profonde tristesse et son regret de ne pas avoir pu faire ses adieux à son père.

L’incident a attiré l’attention de la communauté internationale, et l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a exprimé son inquiétude quant à l’implication présumée de citoyens américains. Elle s’est engagée à coopérer avec les autorités congolaises pour mener une enquête approfondie sur l’incident et demander des comptes aux responsables.

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